II. B. Exemple de l'usine de Pecq-Croissy (78)
Les nappes phréatiques sont des réserves naturelles qui retiennent l'eau infiltrée dans les sols. Le centre régional des Yvelines exploite plusieurs nappes phréatiques, dont les 2 principales sont situées au Pecq-Croissy et à Flins-Aubergenville. L'eau est prélevée d’une nappe phréatique des bords de Seine ; et extraite et traitée par l’usine du Pecq-Croissy de Lyonnaise des Eaux.
Les ressources souterraines sont naturellement alimentées par les eaux de pluie et l'eau de Seine, mais aussi par un procédé de réalimentation artificielle qui permet de garantir la sécurité d'approvisionnement en eau. L’usine de traitement des eaux du Pecq-Croissy permet de réalimenter la nappe phréatique.
Ce procédé de réalimentation consiste à puiser de l’eau dans la Seine, à la traiter dans une usine, puis à l’envoyer dans des bassins d'où elle rejoint la nappe par infiltration. Cela permet de garantir la sécurité de l’approvisionnement en eau potable, en quantité et en qualité. Situé en aval de Paris, le centre de production réalimenté est ainsi protégé des risques de pollutions de la Seine et des conséquences de variations climatiques saisonnières en particulier lors des périodes de sécheresse.
L’usine de réalimentation de la nappe du Pecq peut traiter jusqu’à 6 000 m3/h, et l’usine de traitement, 1 700m3/h issus de 18 forages.
La nappe du Pecq-Croissy en chiffres :
- Superficie du bassin versant 800 hectares
- 12 hectares de bassins de réalimentation
- 31 forages
- 20 millions de m3 par an sont injectés dans la nappe
- 52 millions de m3 par an sont extraits
- capacité de production quotidienne 160 000 m3
Rapport annuel de 2008 du ministère de la santé à propos de la « qualité des eaux destinées à la consommation humaine » des usines de Croissy-Pecq.